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 النقدية للشركات الصغيرة والمتوسطة: وفقا لجيش تحرير السودان، فإنه ليس من الفرح

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النقدية للشركات الصغيرة والمتوسطة: وفقا لجيش تحرير السودان، فإنه ليس من الفرح

2012/08/08
أعلنت دراسة OSEO أن يخفض معنويات أصحاب الأعمال، وأنهم يقرون بأنهم عانوا من صعوبات التدفق النقدي خلال ال 6 أشهر الأولى من العام.
هو، في الواقع، ما قلناه الاقتصاد دراسة الماضي. معنويات أصحاب المشاريع الصغيرة والمتوسطة هو في الواقع نصف الصاري، منذ 0.5٪ فقط منهم يتوقع زيادة في المبيعات في عام 2012 في حين أنها كانت لا تزال حوالي 5٪ خلال نِفَسٌ الفترة من عام 2011.

سندات الخزانة تسير في نِفَسٌ الاتجاه: 37٪ من الشركات الاعتراف بعد أن عانى من صعوبات في ال 6 أشهر الماضية، و 24٪ يتوقعون المزيد من الإجراءات بحلول نهاية العام.

وفيما يتعلق بالاستثمار، فإن الوضع لا يزال، في أحسن الأحوال، متطابقة تقريبا عن العام الماضي إن لم يكن أسوأ قليلا اعتمادا على القطاع كما رأينا في مقتطف من التقرير أدناه:
النقدية للشركات الصغيرة والمتوسطة: وفقا لجيش تحرير السودان، فإنه ليس من الفرح CooContenu_S3112_TresoreriePME_1
بشكل عام، الشركات تنظر فيه عدم كفاية الطلب هو العقبة الرئيسية أمام النشاط و 12٪ شعروا بأن حصولهم على الائتمان هي المشكلة الحقيقية.

كامل مقياسا الشركات الصغيرة والمتوسطة OSEO متاح في بهم موقع .

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Trésorerie des PME : selon l'OSEO, c'est pas la joie

08/08/2012
Une étude d'OSEO annonce que le moral des patrons de PME est en berne et que ceux-ci reconnaissent avoir souffert de difficultés de trésorerie au cours des 6 premiers mois de l'année.
C'est, en effet, ce que nous dit sa dernière étude de conjoncture. Le moral des patrons de PME est effectivement en berne puisque, seuls 0.5% d'entre eux pronostiquent une augmentation de leur chiffre d'affaires en 2012 alors qu'ils étaient encore près de 5% à la même époque pour 2011.

Les trésoreries suivent la même tendance : 37% des entreprises reconnaissent avoir souffert de difficultés au cours des derniers 6 mois et 24% s'attendent à un nouveau durcissement d'ici la fin de l'année.

En ce qui concerne les investissements, la situation reste, au mieux, presque identique à l'année dernière sinon un peu plus dégradée selon les secteurs comme on le voit dans l'extrait du rapport ci-dessous :
النقدية للشركات الصغيرة والمتوسطة: وفقا لجيش تحرير السودان، فإنه ليس من الفرح CooContenu_S3112_TresoreriePME_1
D'une façon générale, les entreprises considèrent que c'est l'insuffisance de la demande qui constitue le principal frein à l'activité et 12% estiment que l'accès au crédit leur pose un véritable problème.

L'intégralité du baromètre PME de l'OSEO est disponible sur leur site.

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Synthèse_ page 03_
1 Activité_ page 05_
2 Emploi_ page 07_
3 Situation financière_ page 09_
4 Les investissements et leur financement_ page 12_
5 Les secteurs d’activité_ page 15_
Industrie page 15_ / Construction page 17_ / Commerce : commerce de gros,
commerce de détail, commerce et réparation automobile page 18_ /
Transports page 19_ / Tourisme page 19_ /Services : services aux entreprises,
services aux particuliers page 20_
6 Méthodologie_ page 21_
Sommaire
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 02
Interrogés en mai, les dirigeants de PME
annoncent un brusque ralentissement de leur
activité et une forte progression des difficultés
de trésorerie.
L’activité des PME piétine, voire régresse,
depuis la fin de 2011, aucune branche n’étant
épargnée par la décélération générale. Au vu de
leurs quatre ou cinq premiers mois d’activité,
les entreprises prévoient une croissance de leur
chiffre d’affaires de 0,5 % seulement en 2012,
en valeur nominale, soit nettement moins que
l’inflation et surtout que la hausse de 4,7 %
obtenue en 2011.
L’activité piétine dans les secteurs situés les
plus en amont du système productif, c’està-
dire l’industrie, le commerce de gros et les
services aux entreprises. Elle est en repli dans
tous les autres secteurs d’activité, à commencer
par les travaux publics et les transports.
Dans ce contexte de quasi-récession, les
effectifs des PME ne progressent pratiquement
plus depuis la fin de l’année dernière. Ils sont
stables, voire en contraction, dans la plupart
des secteurs d’activité, excepté les trois grands
secteurs en amont déjà cités, dans lesquels ils
progressent encore légèrement.
Les difficultés de trésorerie sont en nette
augmentation au premier semestre 2012,
affectant en premier lieu les TPE et les
secteurs du bâtiment, du tourisme et du
commerce de détail. L’état des trésoreries
est nettement meilleur et stable dans les
services aux entreprises et le commerce de
gros. Les résultats de l’exercice 2011 sont
jugés globalement assez satisfaisants. Il y a
cependant une forte crainte de détérioration
de la rentabilité pour l’exercice en cours
dans tous les secteurs, sauf l’industrie et les
services aux entreprises. Plus généralement,
les PME innovantes et celles performantes à
l’international, dont l’activité résiste mieux,
restent assez optimistes quant au maintien
de leur rentabilité.
L’investissement est en repli dans tous les
secteurs, excepté celui de l’industrie où il se
stabilise après avoir bien progressé en 2011.
Malgré des projets en recul, les PME souhaitent
recourir plus fortement aux concours financiers
externes, sans doute pour ne pas trop solliciter
des trésoreries souvent fragilisées.
Synthèse
Un premier semestre 2012 difficile pour
les PME, aucun secteur n’étant épargné
par la dégradation de la conjoncture ;
des perspectives assez sombres à court
terme sauf pour les plus innovantes
et les plus internationalisées
OSEO 03
55e enquête semestrielle
juillet 2012
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 04
1/Activité
… tandis que le chiffre d’affaires est attendu en recul plus
ou moins prononcé dans tous les autres secteurs :
- 0,6 % en moyenne dans le bâtiment
(après + 3,0 % en 2011)
- 0,9 % commerce de détail (après + 1,3 %)
- 1,3 % tourisme (contre + 2,1 %)
- 1,4 % services aux particuliers (vs + 2,3 %)
- 1,6 % transports (après + 6,3 % en 2011)
- 2,1 % commerce et réparation automobile
(suite à - 1,0 %)
- 2,2 % travaux publics (après + 2,7 %)
Les moyennes entreprises
so nt à peine moins affectées que les TPE
- 0,8 % prévu en 2012 par les TPE de 1 à 9 salariés
(après + 2,0 % en 2011)
+ 0,9 % entreprises de 10 à 19 salariés (suite à + 5,8 %)
+ 1,9 % celles de 20 à 49 salariés (contre + 7,9 %)
+ 2,3 % celles de 50 à 99 salariés (après + 8,4 %)
+ 1,9 % entreprises de 100 à 249 salariés (vs + 8,9 %)
Seules les entreprises très exportatrices(2)
conservent un rythme de croiss ance
significatif
Les PME “fortement exportatrices” anticipent une croissance
de leur CA 2012 de + 3,6 % en moyenne, contre + 1,3 % pour
les “moyennement exportatrices” et un recul de - 0,1 % chez
les “non exportatrices”.
Co mme toujours, l’innovation(3)
est un facteur de so utien de l’activité
Les PME “innovantes” s’attendent à une progression moyenne
de leur chiffre d’affaires de + 2,8 % en 2012, tandis que
les “non innovantes” craignent une baisse de - 0,8 %.
2012 : l’année s’annonce très médiocre
L’activité piétine depuis fin 2011. Sur la base des premiers
mois de l’année, les petites et moyennes entreprises
anticipent une progression de leur chiffre d’affaires de
+ 0,5 % en moyenne en 2012, après une hausse estimée à
+ 4,7 % en 2011.
Aucun secteur d’activité n’échappe
à la dégradation du climat des affaires
Il n’y a pas d’annonce d’effondrement de l’activité, mais la
tendance est au mieux à la faible progression du CA en 2012
dans les secteurs les plus en amont :
+ 1,9 % en moyenne dans les services aux entreprises
(vs + 3,6 % en 2011)
+ 1,7 % dans le commerce de gros (contre + 5,8 %)
+ 1,2 % dans l’industrie (après + 7,5 %)
L’activité est déprimée
depuis fin 2011
En mai, 33 % des PME prévoient une hausse de leur activité
en 2012 et 29 % une diminution. À + 4, l’indicateur courant
d’activité(1) des PME marque un repli de 21 points en six mois et
se situe bien en dessous de sa moyenne de long terme (+ 20,3).
Ce n’est pas une surprise, car cela correspond aux anticipations
faites par les chefs d’entreprise en novembre 2011 pour 2012,
où l’indicateur avancé d’activité ressortait à + 5.
(1) Solde en pourcentage des opinions opposées : cf. définition dans la méthodologie p. 21.
(2) Cf. qualification des entreprises exportatrices dans la méthodologie p. 22.
(3) Cf. qualification des entreprises innovantes dans la méthodologie p. 22.
Indicateur d’activité pour l’année en cours (n)
Solde des opinions en % (hausse - baisse)
Prévisions de mai N et estimations de novembre N
-40
-20
0
20
40
60
91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
Moyenne sur longue période = 20,3
11 12
49
29
4
25
– 36
– 19
Source : OSEO
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 05
Les prévisions d’évol ution de l’activité
en 2013 so nt pos itivement corrélées
à la taill e de l’entreprise
L’indicateur avancé de l’activité s’accroît régulièrement de
+ 10 chez les entreprises de 1 à 9 salariés à + 36 chez celles
de 100 à 249 salariés.
Les PME exportatrices et cell es qui innovent
so nt beaucoup moins pess imistes
que les autres
L’indicateur avancé de l’activité ressort à + 38 chez les
entreprises “fortement exportatrices” et à + 29 chez les
“moyennement exportatrices”. En revanche, il n’atteint
que + 11 pour les PME “non exportatrices”.
47 % des entreprises “innovantes” anticipent une progression
de leur activité en 2013, contre 10 % seulement une
diminution, ce qui donne un indicateur avancé à + 37.
À l’opposé, 22 % des “non innovantes” tablent sur une hausse
et 17 % sur un recul, soit un indicateur en solde d’opinion tout
juste positif à + 5.
2013 : une très faible reprise
de l’activité anticipée
Les perspectives so nt un peu moins
so mbres dans les secteurs amont
que dans les autres
L’indicateur avancé d’activité est faible, mais supérieur à la
moyenne dans les services aux entreprises (+ 28), l’industrie
(+ 26) et le commerce de gros (+ 24). Les prévisions à
un an sont très modestes dans tous les secteurs liés à la
consommation des ménages, soit les services aux particuliers
(indicateur avancé à + 12), le commerce et réparation
automobile (+ 8), le commerce de détail (+ 5) et le tourisme
(+ 3). Les anticipations d’activité en 2013 sont également
déprimées dans les transports (+ 7), tandis qu’elles sont
au plus bas dans la construction, tant dans la branche du
bâtiment (- 6) que celle des travaux publics (- 10).
En mai, seules 31 % des PME escomptent une croissance de
leur activité en 2013, tandis que 14 % craignent un recul.
L’indicateur avancé de l’activité ressort ainsi à + 17, proche
de son plus bas niveau de mai 2009 (+ 14).
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 06
Indicateur avancé de l’activité
pour l’année suivante (n + 1)
Solde des opinions en % (hausse - baisse)
Prévisions faites en mai N pour l’année N+1
0
10
20
30
40
60
50
91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
Moyenne sur longue période = 30,7
11 12
14
17
33
43
Source : OSEO
2/Emploi
Les embauches
so nt en net ralentiss ement
En mai, 20 % des PME annoncent une augmentation de leur
effectif par rapport à fin 2011, tandis que 15 % font part
d’une diminution. L’indicateur courant d’emploi s’établit ainsi
à + 5, un peu en dessous de sa moyenne de long terme.
Les effectifs des TPE so nt stables
tandis qu’ils progress ent dans
les entreprises de 10 à 249 salariés
En corrélation avec l’évolution de l’activité au cours des
premiers mois de 2012, les effectifs ont significativement
augmenté dans les entreprises de 20 à 249 salariés.
En revanche, ils ont été tout juste maintenus dans les TPE et
ont été faiblement accrus dans les entités de 10 à 19 salariés.
Les PME exportatrices continuent
à renforcer leurs effectifs
L’indicateur courant d’emploi ressort à + 11 chez les
entreprises “fortement exportatrices” de même que chez
les “moyennement exportatrices”. Il est en revanche tout
juste positif à + 3 pour les PME qui n’exportent pas ou très peu.
Les entreprises innovantes
poursuivent leurs recrutements
27 % des PME innovantes ont accru leurs effectifs depuis
fin 2011 et 14 % les ont réduits, ce qui donne un indicateur
courant d’emploi à + 13, à comparer à seulement + 1 pour
celles qui n’ont pas innové au cours des trois dernières années.
Les créations d’emploi ont beaucoup ralenti
au premier semestre 2012
L’emplo i progress e faiblement dans les
secteurs en amont du cycle productif mais
stagne ou diminue dans tous les autres
Les effectifs ont poursuivi leur croissance à un rythme
ralenti dans les secteurs situés en amont, tandis qu’ils ont été
légèrement réduits dans les secteurs liés à la consommation
des ménages. L’indicateur courant d’emploi est très corrélé
avec celui de l’activité. Il demeure significativement positif
dans les secteurs suivants :
+ 13 commerce de gros (indicateur courant d’activité + 10)
+ 12 services aux entreprises (activité + 12)
+ 8 industrie (indicateur d’activité à + 9)
En revanche, les effectifs des PME sont stables ou s’effritent
dans les autres secteurs d’activité :
+ 2 services aux particuliers (indicateur courant d’activité + 1)
0 construction (activité - 4)
- 2 commerce de détail (activité - 4)
- 3 transports (activité - 2)
- 7 tourisme (activité - 3)
- 8 commerce et réparation automobile (- 21)
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 07
Indicateurs courants (année n)
Solde des opinions en % (hausse - baisse)
Estimations de mai N et novembre N pour l’année N
Moyenne “indicateur des effectifs”
sur longue période = 6,8
-40
-20
0
20
40
60
91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12
– 20
30
17
5
13
– 17
Source : OSEO
Activité
Effectifs
Indicateurs courants d’activité et d’emplo i
en 2012 selo n la taill e des entreprises
Solde des pourcentages d’opinions “en hausse” moins “en baisse”
Source : OSEO
A ctivité E ffectifs
1 à 9 salariés - 4 - 1
10 à 19 salariés + 5 + 6
20 à 49 salariés + 14 + 13
50 à 99 salariés + 25 + 15
100 à 249 salariés + 16 + 13
Ensemble + 4 + 5
En mai 2012, 21 % des entreprises envisagent un
accroissement d’effectif l’an prochain tandis que 10 %
anticipent une réduction. À + 11, l’indicateur avancé de
l’emploi marque un recul de 12 points sur douze mois et
se retrouve à un niveau inférieur à sa moyenne de longue
période (+ 13,9).
L’ess entiel de la progress ion
des effectifs des PME devrait continuer
à provenir des entreprises innovantes
et exportatrices
L’indicateur avancé d’emploi est trois fois plus élevé
chez les PME “fortement exportatrices” (+ 26) que chez
les “non exportatrices” (+ 8).
L’écart est encore plus fort sur le critère de l’innovation : 33 %
des entreprises “innovantes” envisagent d’augmenter leurs
effectifs en 2013 et 8 % de les réduire, soit un solde de + 25
à comparer à + 4 pour les “non innovantes”.
Les PME pensent assez peu embaucher en 2013
Les intentions d’accroiss ement des effectifs
en 2013 ne so nt réell ement pos itives que
dans les secteurs amont
Très logiquement, les perspectives à un an de création nette
d’emplois ne sont significatives que dans ces quelques
secteurs où l’activité est la moins déprimée :
Services aux entreprises (indicateur avancé à + 23),
Commerce de gros (+ 19)
Industrie (+ 16)
Dans les autres secteurs, les anticipations en matière
d’effectifs sont très faibles, voire négatives :
Services aux particuliers (indicateur avancé à + 6)
Transports (+ 1)
Construction (- 2)
Commerce de détail (- 4)
Commerce et réparation automobile (- 4)
Tourisme (- 6)
Les anticipations de création nette
d’emplo is augmentent avec la taill e
de l’entreprise
L’indicateur avancé de l’emploi est le plus faible pour
les TPE (+ 8), dont les perspectives d’évolution de l’activité
en 2013 apparaissent très faibles. À l’opposé, les prévisions
de recrutement sont les plus positives dans les entreprises de
100 à 249 salariés (+ 22), assez optimistes quant à la croissance
de leur activité l’an prochain (indicateur avancé à + 36).
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 08
Indicateurs avancés d’activité et d’emplo i
en 2013 selo n la taill e des entreprises
Solde des pourcentages d’opinion “en hausse”
moins “en baisse”
Source : OSEO
A ctivité E ffectifs
1 à 9 salariés + 10 + 8
10 à 19 salariés + 17 + 10
20 à 49 salariés + 23 + 14
50 à 99 salariés + 26 + 15
100 à 249 salariés + 36 + 22
Ensemble + 17 + 11
Source : OSEO
Indicateurs avancés pour l’année suivante (n + 1)
Solde des opinions en % (hausse - baisse)
Prévisions faites en mai N pour l’année suivante N+1
-20
0
20
40
60
91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12
28
23
11
– 3
Moyenne “indicateur avancé des effectifs” = 13,9
Activité anticipée
Effectifs anticipés
3/Situation financière
En mai, 63 % des PME estiment “normale ou aisée” la situation
de leur trésorerie récente, soit près de 6 points de moins que
la moyenne de long terme (68,6 %).
A contrario, 37 % des PME disent avoir rencontré des
difficultés de trésorerie au cours des six derniers mois,
marquant une hausse de 5 points par rapport à fin 2011.
La situation de tréso rerie des moyennes
entreprises est jugée nettement plus
so uple que dans les entreprises
de plus petite taill e
21 % seulement des entreprises de 100 à 249 salariés
mentionnent des contraintes de trésorerie au cours des six
derniers mois, contre 35 % dans les entités de 20 à 99 salariés
et 39 % dans celles de 1 à 19 salariés.
Les tréso reries des entreprises
très exportatrices so nt un peu
plus so uples
30 % des entreprises “fortement exportatrices” et 36 %
des entreprises “moyennement exportatrices” annoncent
des tensions de trésorerie, contre 38 % pour les PME “non
exportatrices”.
Pas d’écart significatif entre les entreprises
innovantes et les non innovantes
En mai 2012, 35 % des entreprises innovantes jugent
difficile l’état de leur trésorerie récente, contre 39 %
des PME “non innovantes”.
Un accès au crédit de
trésorerie différencié
selon le secteur et
la taille de l’entreprise
Les deux questions introduites dans l’enquête de fin 2010
pour appréhender les conditions d’accès au crédit de
trésorerie et les causes des difficultés éventuellement
rencontrées ont été maintenues.
“Au cours des 6 derniers mois, comment avez-vous assuré
le financement de votre exploitation courante ?” :
42 % Très facilement, car trésorerie excédentaire
(- 1 point/novembre et - 3 points/mai 2011)
38 % Assez facilement, car concours bancaires sollicités
obtenus (+ 1 point/novembre et + 3 points/mai 2011)
13 % Assez difficilement, car obtention partielle
des avances demandées (+ 1 point/novembre et idem
mai 2011)
7 % Très difficilement, car aucune facilité bancaire
obtenue (- 1 point/novembre et idem mai 2011)
Les trésoreries se
contractent fortement
L’état de la tréso rerie est très variable
selo n le secteur d’activité
En mai 2012, la proportion de PME estimant difficile
l’état de leur trésorerie récente est la plus importante,
et généralement en augmentation sur six mois, dans
les secteurs suivants :
Bâtiment : 48 % (+ 8 points)
Tourisme : 47 % (+ 26 points)
Commerce de détail 47 % (+ 4 points)
La situation de trésorerie est annoncée un peu plus tendue
dans les secteurs suivants :
Transports : 42 % (+ 4 points)
Travaux publics : 41 % (+ 3 points)
Commerce et réparation automobile : 40 % (+ 3 points)
Services aux particuliers : 40 % (+ 5 points)
En revanche, les difficultés de trésorerie sont moins
fréquentes, voire stables dans ces derniers secteurs :
Industrie : 35 % (+ 6 points en six mois)
Commerce de gros : 31 % (idem)
Services aux entreprises : 29 % (- 1 point)
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 09
TRÉ SORERIE DE S PME
Opinion des chefs d’entreprise en %
0
20
40
60
80
100
68,6
91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12
59
78
69
63
22 19
12
10
Source : OSEO
Normale ou aisée actuellement
Amélioration prévue à court terme
Le jugement est ass ez variable
selo n le secteur d’activité
Les résultats sont estimés les plus satisfaisants dans
les secteurs amont et jugés insuffisants dans ceux
tournés vers la consommation des ménages.
L’indicateur de la rentabilité récente est positif ou proche
de l’équilibre dans les secteurs suivants :
Commerce de gros : + 9, après + 17 en mai 2011
Services aux entreprises : + 8, contre + 2
Industrie : + 1, vs - 4 en mai 2011
Travaux publics : nul, contre - 32
Tourisme : - 2, après + 4
En revanche, l’indicateur est assez ou très négatif dans
les autres secteurs :
Commerce de détail : - 6, contre - 1 en mai 2011
Services aux particuliers : - 9, après + 3
Transports : - 17, vs - 29
Commerce et réparation automobile : - 18, après - 10
Bâtiment : - 18, faisant suite à - 12
L’opinion sur la rentabilité est meill eure
chez les entreprises exportatrices
Les entreprises “fortement exportatrices” ont un indicateur
de la rentabilité courante à + 7 (après + 9 en mai 2011),
tandis qu’il est nul (contre + 1) pour les “moyennement
exportatrices”. L’indicateur est en revanche négatif
à - 3 (vs - 4) chez les “non exportatrices”.
Par contre, le jugement sur la rentabilité est indépendant
de la taille de l’entreprise ou de son caractère innovant.
Aux dires des dirigeants de PME, les difficultés d’accès au
crédit bancaire d’exploitation sont globalement très stables
sur un an, sans changement notable depuis l’éclatement de
la crise des dettes souveraines dans la zone euro à l’été 2011.
Pour les entreprises ayant répondu “assez” ou “très
difficilement”, soit 20 % de l’ensemble de l’échantillon, il était
demandé de “cocher les raisons de ces difficultés parmi les
4 suivantes (possibilité de réponses multiples)” :
43 % Niveau insuffisant de l’activité et/ou des
perspectives de développement trop incertaines
37 % Garanties exigées trop importantes
35 % Secteur considéré comme trop risqué
17 % Secteur d’activité méconnu des banques
La faiblesse de l’activité et l’importance des garanties
demandées apparaissent comme les principales causes de
refus des établissements financiers. On note, par ailleurs,
que 53 % des PME dans cette situation difficile jugent leur
rentabilité actuelle “mauvaise”.
Comme précédemment, il se confirme que l’accès aux crédits
d’exploitation est d’autant plus difficile que l’entreprise
est petite : c’est le cas pour 23 % des TPE, 20 % des entités
de 10 à 49 salariés, 14 % de celles de 50 à 99 salariés, mais
seulement 11 % de celles employant 100 à 249 salariés.
D’un point de vue sectoriel, les difficultés d’accès au crédit
d’exploitation sont un peu plus fréquentes que la moyenne
et en hausse sur les six derniers mois dans le tourisme
(29 %, + 12 points), le bâtiment (28 %, + 6 points) et les
services aux particuliers (27 %, + 4 points). À l’opposé, elles
sont significativement moins fréquentes et en léger recul
dans les services aux entreprises (15 %, - 4 points), dans
les travaux publics (16 %, - 1 point) et le commerce de gros
(16 %, - 1 point).
En revanche, le caractère exportateur ou innovant de
l’entreprise n’est pas véritablement discriminant sur l’accès
au crédit de trésorerie.
La rentabilité s’est
maintenue en 2011
En mai 2012, 24 % des dirigeants estiment que la rentabilité
de leur entreprise en 2011 a été “bonne” et 26 % “mauvaise”.
L’indicateur courant de la rentabilité récente est parfaitement
stable sur un an, à - 2.
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 10
RENTABI LITÉ DE S PME
Opinion des chefs d’entreprise en %
0
20
40
60
80
100
60
83
91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
35
11 12
74
76
17
19
11
74,7
Source : OSEO
Bonne ou normale
Amélioration prévue
Baiss e des résultats
attendus en 2012
En mai 2012, 19 % seulement des dirigeants anticipent
une amélioration de la rentabilité pour l’exercice en cours,
contre 26 % une dégradation. L’indicateur prévisionnel
de la rentabilité est donc négatif, à - 7, conséquence
des médiocres perspectives d’activité.
Seules les PME de l’industrie et des services
aux entreprises anticipent le maintien
de la rentabilité
L’indicateur avancé est proche de l’équilibre dans l’industrie
(- 1) ainsi que dans les services aux entreprises (- 1).
Les craintes de dégradation des résultats sont relativement
modérées dans les secteurs suivants :
Bâtiment : - 4
Services aux particuliers : - 4
Commerce de gros : - 8
La rentabilité pourrait reculer plus fortement en 2012
dans les autres secteurs d’activité :
Transports : - 13
Commerce de détail : - 20
Commerce et réparation automobile : - 22
Tourisme : - 25
Travaux publics : - 25
Les anticipations d’évol ution
de la rentabilité so nt les plus so mbres
dans les TPE
En termes de taille salariale, l’indicateur prévisionnel
de la rentabilité attendue en 2012 est négatif et voisin
de la moyenne (- 7), sauf dans les TPE où il est plus faible
(- 12) et dans les entreprises de 50 à 99 salariés où il est
sensiblement plus élevé (+ 5).
Les entreprises exportatrices et innovantes
so nt plus optimistes que les autres
L’indicateur avancé de la rentabilité culmine + 6 chez les PME
“fortement exportatrices”, en ligne avec d’assez bonnes
perspectives de développement de l’activité en 2012. Il est
très négatif, à - 9, chez les “non exportatrices” et proche de
l’équilibre, à - 3, chez les “moyennement exportatrices”.
Il y a également un clivage entre les entreprises qui ont
innové au cours des trois dernières années, dont l’indicateur
prévisionnel de la rentabilité atteint + 3, et celles qui n’ont pas
réellement innové pour lesquelles il est très négatif, à - 12.
Tréso rerie des prochains
mois : forte crainte d’une
nouvell e dégradation
Courant mai 2012, 24 % des PME s’attendent à un
durcissement de leur situation de trésorerie au cours des six
prochains mois, alors que 12 % prévoient un assouplissement.
L’indicateur avancé de la trésorerie demeure donc très
négatif à - 12, après - 13 en novembre précédent.
Les craintes de tensions sur
les tréso reries so nt un peu moins
fortes dans les secteurs amont
L’indicateur de la trésorerie future est le moins négatif
dans l’industrie (- 8), les services aux entreprises (- 9),
le commerce de gros (- 11) et les transports (- 12).
Il est par contre très négatif dans les autres secteurs
d’activité :
Bâtiment : - 15, après - 14 en novembre 2011
Travaux publics : - 17, faisant suite à - 15
Tourisme : - 18, contre - 21 six mois plus tôt
Commerce de détail : - 21, après - 22
Commerce et réparation automobile : - 22, vs - 30
Services aux particuliers : - 24, à comparer à - 18
Les anticipations d’un nouveau
durciss ement so nt d’autant plus
importantes que l’entreprise est petite
L’indicateur avancé ressort à - 15 dans les TPE, - 13 dans
les entités de 10 à 19 salariés, - 9 dans celles de 20 à 49
salariés et - 5 dans les entreprises moyennes employant
50 à 249 salariés.
Les PME très exportatrices et cell es qui
innovent so nt un peu moins pess imistes sur
l’évol ution à court terme de leur tréso rerie
L’indicateur prévisionnel de la trésorerie est positif à + 1
chez les entreprises “très exportatrices”, contre - 13 chez
les “moyennement exportatrices” et - 14 chez les “non
exportatrices”.
Par ailleurs, les PME innovantes affichent un indicateur
avancé de la trésorerie à - 8, à comparer à - 15 pour les
“non innovantes”.
OSEO
55e enquête semestrielle
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مُساهمةموضوع: رد: النقدية للشركات الصغيرة والمتوسطة: وفقا لجيش تحرير السودان، فإنه ليس من الفرح   النقدية للشركات الصغيرة والمتوسطة: وفقا لجيش تحرير السودان، فإنه ليس من الفرح Emptyالسبت أغسطس 18, 2012 6:21 am

prévisionnel de la rentabilité atteint + 3, et celles qui n’ont pas
réellement innové pour lesquelles il est très négatif, à - 12.
Tréso rerie des prochains
mois : forte crainte d’une
nouvell e dégradation
Courant mai 2012, 24 % des PME s’attendent à un
durcissement de leur situation de trésorerie au cours des six
prochains mois, alors que 12 % prévoient un assouplissement.
L’indicateur avancé de la trésorerie demeure donc très
négatif à - 12, après - 13 en novembre précédent.
Les craintes de tensions sur
les tréso reries so nt un peu moins
fortes dans les secteurs amont
L’indicateur de la trésorerie future est le moins négatif
dans l’industrie (- 8), les services aux entreprises (- 9),
le commerce de gros (- 11) et les transports (- 12).
Il est par contre très négatif dans les autres secteurs
d’activité :
Bâtiment : - 15, après - 14 en novembre 2011
Travaux publics : - 17, faisant suite à - 15
Tourisme : - 18, contre - 21 six mois plus tôt
Commerce de détail : - 21, après - 22
Commerce et réparation automobile : - 22, vs - 30
Services aux particuliers : - 24, à comparer à - 18
Les anticipations d’un nouveau
durciss ement so nt d’autant plus
importantes que l’entreprise est petite
L’indicateur avancé ressort à - 15 dans les TPE, - 13 dans
les entités de 10 à 19 salariés, - 9 dans celles de 20 à 49
salariés et - 5 dans les entreprises moyennes employant
50 à 249 salariés.
Les PME très exportatrices et cell es qui
innovent so nt un peu moins pess imistes sur
l’évol ution à court terme de leur tréso rerie
L’indicateur prévisionnel de la trésorerie est positif à + 1
chez les entreprises “très exportatrices”, contre - 13 chez
les “moyennement exportatrices” et - 14 chez les “non
exportatrices”.
Par ailleurs, les PME innovantes affichent un indicateur
avancé de la trésorerie à - 8, à comparer à - 15 pour les
“non innovantes”.
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 11
4/ Les investissements
et leur financement
Deux fois par an, en mai puis en novembre, les entreprises
du panel sont interrogées sur le montant de leurs dépenses
d’équipement pour l’année civile en cours (année N).
Ces investissements sont détaillés selon leur nature
immobilière, mobilière ou incorporelle. Le plan de
financement correspondant est également demandé.
Les dirigeants sont ensuite invités à indiquer l’évolution
du montant des investissements de l’année N (“en hausse”,
“stable” ou “en baisse”) par rapport à l’année précédente
(N-1), ce qui permet de bâtir un indicateur du volume
d’investissement, en solde d’opinion. En outre, dans l’enquête
de fin d’année, une première estimation de l’évolution prévue
pour l’année suivante (N+1) est sollicitée, toujours de façon
qualitative.
Sensible freinage des
investissements en 2012
En mai 2012, 47 % des PME ont déjà investi ou prévoient
d’investir dans l’année, contre 49 % en mai 2011.
Les investissements sont donc un peu moins fréquents
cette année.
En outre, 31 % des dirigeants annoncent une diminution des
dépenses et 24 % une progression, ce qui donne un indicateur
prévisionnel du volume d’investissement négatif, à - 7, à
comparer à + 5 en mai 2011.
L’investiss ement recule dans tous les
secteurs sauf l’industrie et les services
aux entreprises où il est quasi stable
57 % des PME de l’industrie ont engagé ou prévu des
investissements sur 2012, soit presque autant qu’en mai
2011 (60 %) pour cette année-là. Par ailleurs, l’indicateur
prévisionnel du volume d’investissement est à l’équilibre.
Le croisement des deux paramètres indique une quasistabilisation
de l’investissement des PMI, après une forte
croissance en 2011. Le même raisonnement conduit à
estimer que l’investissement se maintient à peu près dans
les services aux entreprises.
L’investissement est en revanche en recul dans tous les autres
secteurs d’activité. La baisse apparaît la plus prononcée dans
le bâtiment, les transports et le tourisme, voire les travaux
publics. Elle semble moins accentuée dans le commerce
de gros, le commerce de détail, le secteur commerce et
réparation automobile ainsi que dans les services aux
particuliers.
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 12
Lecture : En mai 2012, 57 % des PME de l’industrie ont engagé ou prévu des investissements sur 2012, contre 60 % en mai 2011 pour cette année-là. Toujours dans l’industrie, 31 % des entreprises
envisagent des dépenses d’investissement en hausse par rapport à celles de 2011, contre 31 % en baisse, ce qui donne un indicateur prévisionnel du volume d’investissement nul. Cet indicateur est
très inférieur à celui de mai 2011 (+ 15).
Les flèches donnent le sens de la variation, d’une année sur l’autre, de la fréquence d’investissement et de l’indicateur du volume d’investissement.
PRÉVI SIONS D’INVE STI SSEMENT EN 2012
Proportion d’entreprises prévoyant d’investir
(rappel mai 2011)
Industrie 57 % (60 %)
Bâtiment 38 % (39 %)
Travaux publics 69 % (63 %)
Commerce/réparation automobile 36 % (44 %)
Commerce de gros 42 % (45 %)
Commerce de détail 39 % (38 %)
Transports 52 % (61 %)
Tourisme 46 % (53 %)
Services aux entreprises 46 % (45 %)
Services aux particuliers 41 % (38 %)
Ensemble 47 % (49 %)
Source : OSEO





Indicateur prévisionnel du vol ume d’investiss ement
(rappel mai 2011)
Industrie 0 (+15)
Bâtiment - 21 (- 5)
Travaux publics - 15 (- 2)
Commerce/réparation automobile - 10 (+ 6)
Commerce de gros - 5 (+ 6)
Commerce de détail - 9 (- 8)
Transports - 17 (+ 3)
Tourisme - 16 (+ 5)
Services aux entreprises - 3 (+ 5)
Services aux particuliers - 10 (- 11)
Ensemble - 7 (+ 5)

















L’investiss ement continue à progress er
dans les moyennes entreprises mais diminue
dans les TPE
Les prévisions d’investissement en 2012 sont en hausse
dans les moyennes entreprises, tant en fréquence qu’en
volume. Pour les entreprises de 50 à 249 salariés, la fréquence
d’investissement gagne 6 points en un an, à 76 %, tandis que
l’indicateur prévisionnel en volume reste positif, à + 2 (après
+ 8 en mai 2011).
Pour les entreprises de taille inférieure, le recul est d’autant
plus marqué que l’entreprise est petite : l’indicateur
prévisionnel du volume d’investissement des TPE ressort
à - 10 (contre - 1) et s’établit à - 9 pour les entités de 10 à 19
salariés (après + 6).
Les PME exportatrices et innovantes
accroiss ent légèrement leurs
investiss ements
60 % des entreprises “très exportatrices” ont engagé ou
prévoient des investissements en 2012, contre 44 % des
“non exportatrices”. L’indicateur prévisionnel du volume
d’investissement culmine à + 3 chez les premières tandis
qu’il tombe à - 9 chez les dernières.
De façon similaire, la fréquence d’investissement atteint
58 % chez les PME “innovantes”, au lieu de 41 % chez
les “non innovantes”, avec un indicateur prévisionnel en
volume de respectivement + 3 et - 12.
L’insuffisance de la demande demeure
le principal frein à l’investiss ement
Six facteurs communément considérés comme des obstacles
possibles à l’investissement sont régulièrement soumis
à l’appréciation des dirigeants de PME.
L’insuffisance de la demande est toujours de loin le premier
des freins, avec 62 % de citations, soit pratiquement au
même niveau que fin 2011, mais 5 points de plus qu’en mai
précédent. L’insuffisance de la rentabilité conserve
le deuxième rang, mentionnée par 47 % des dirigeants.
Viennent ensuite l’intensité de la concurrence (44 %) et
le manque de fonds propres (40 %). Le coût du crédit (29 %)
et l’endettement de l’entreprise (24 %) sont ressentis comme
des obstacles à l’investissement moins importants.
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 13
43 42
40 38
41
26 25 25 25 23 24
23
18
24
30
52 51
48
44
48
66
69
63
57
63
44 43
40 40 41
24
29
47
62
45 44
Coût de crédit Fonds propres Rentabilité Concurrence Endettement Demande
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Nov. 2009 Mai 2010 Nov. 2010 Mai 2011 Nov. 2011 Mai 2012
Obstacles à l’investiss ement en %
Source : OSEO
Immobiliers 43 % (33 %)
(terrains, constructions,
locaux existants, aménagements)
Mobiliers 50 % (60 %)
(matériels, véhicules,
équipements divers…)
Incorporels 7 % (7 %)
(fonds de commerce, brevets,
licences, logiciels)
Autofinancement 36 % (40 %)
(y compris apports en fonds propres
et subventions)
Crédit bancaire 44 % (42 %)
moyen terme (2 à 7 ans) 35 % (33 %)
long terme (8 ans et plus) 9 % (9 %)
Crédit-bail mobilier 18 % (16 %)
et location financière
Crédit-bail immobilier 2 % (2 %)
Investiss ements prévus en 2012 et modes de financement (base : 1 882 PME ayant déclaré des investissements)
Répartition des investissements par nature (rappel mai 2011) Plan de financement moyen (rappel mai 2011)
Montant global investi 100 % (100 %) T otal 100 % (100 %)
Source : OSEO
Un fort recours au crédit pour le financement
des investissements
À la question “Avez-vous rencontré des difficultés auprès des
établissements financiers pour financer vos investissements
au cours des 12 derniers mois ?”(4) 12 % répondent par
l’affirmative, contre 10 % en novembre précédent et 11 %
en mai 2011. Il n’y a donc pas vraiment d’accroissement
des difficultés des PME pour accéder aux crédits à
l’investissement.
La proportion est un peu plus élevée que la moyenne dans
le secteur des transports (18 %) et celui du tourisme (19 %).
À l’inverse, elle est plus faible dans le commerce de gros (+ 8)
et les travaux publics (+ 8). Par contre, ni la taille salariale,
ni les performances à l’exportation, ni l’innovation n’ont
d’influence significative sur les difficultés d’accès aux
concours financiers à l’investissement.
L’accès au crédit à l’investiss ement
pos e problème à 12 % des PME
À ces 12 % d’entreprises déclarant avoir eu des difficultés,
il était demandé de cocher les causes de celles-ci parmi la
liste suivante (possibilité de réponses multiples) :
62 % Fragilité financière de l’entreprise
33 % Secteur d’activité considéré comme trop risqué
19 % Secteur d’activité méconnu des banques
16 % Nature essentiellement immatérielle des projets
Comme précédemment, la fragilité financière de l’entreprise
apparaît comme la principale cause de refus, total ou partiel,
des concours sollicités.
Dans un contexte d’incertitude sur l’évolution de la
demande, de l’accroissement des difficultés de trésorerie
et d’érosion de la rentabilité, les PME souhaitent réduire
de 4 points, à 36 %, la part moyenne de l’autofinancement(5)
d’investissements globalement en diminution. A contrario,
elles envisagent de faire plus appel aux prêts à moyen
et long terme, soit 44 % en moyenne, contre 42 % dans
les plans de financement prévisionnels de mai 2011.
Elles pensent également augmenter la part des financements
par recours au crédit-bail mobilier, à hauteur de 18 %
des besoins de financement en moyenne, soit 2 points
de plus que douze mois plus tôt.
(4) Question introduite dans la 52e enquête datée de janvier 2011.
(5) Autofinancement des investissements = financement sur ressources propres de l’entreprise + (apports des associés ou de la société mère) + (aides, subventions et indemnités d’assurance)
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 14
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 15
5/Les secteurs d’activité
Aucun secteur n’échappe au trou d’air
Agroalimentaire : le CA prévisionnel de 2012 est annoncé en
hausse de + 0,9 % en moyenne, après + 4,8 % sur l’exercice
précédent. Les carnets de commandes se sont encore un peu
plus dégarnis depuis novembre dernier, avec un indicateur
courant(6) à- 9, après - 3.
La demande ne devrait guère évoluer à court terme,
l’indicateur des commandes pour les six mois à venir étant
tout juste positif à + 5, contre + 12 fin 2012. Les anticipations
d’activité en 2013 sont très modestes, l’indicateur avancé
ressortant à + 27, contre + 42 en mai 2011.
Biens intermédiaires : le CA en 2012 est prévu en hausse
de + 1,5 %, en moyenne, après + 9,0 % en 2011.
Les carnets de commandes se sont un peu plus dégonflés
en six mois, l’indicateur ayant reculé de 8 points à - 12.
La tendance reste à la baisse, avec un indicateur prévisionnel
des commandes à - 4. L’activité est pronostiquée en faible
hausse en 2013, l’indicateur avancé de mai étant au plus bas
depuis 2009, à + 29.
Biens d’équipement : la croissance moyenne du chiffre
d’affaires ne serait que de + 1,6 % cette année, au lieu de
+ 8,2 % en 2011. Les carnets de commandes en portefeuille
se sont réduits depuis fin 2011, l’indicateur courant ayant
perdu 13 points, à - 9. La demande est perçue toujours en
diminution, l’indicateur prévisionnel des commandes restant
négatif, à - 12. C’est pourquoi les anticipations d’évolution de
l’activité en 2013 sont mauvaises, avec un indicateur avancé
pour l’année suivante historiquement faible à + 24, à peine
équivalent à celui de mai 2009 au sortir de la récession (+ 25).
Biens de consommation : l’activité commence à s’effriter, le
CA de 2012 étant attendu en recul de - 0,2 % en moyenne,
après + 2,9 % en 2011. Les carnets de commandes sont au
plus bas depuis fin 2009, avec un indicateur courant à - 30.
La demande à court terme est toujours attendue en baisse,
l’indicateur prévisionnel étant négatif à - 4. Les prévisions
d’activité à l’horizon 2013 sont très pessimistes, l’indicateur
avancé étant historiquement bas à + 22 (+ 29 en mai 2009).
Les PMI très exportatrices(7) parviennent
à conserver un peu de croiss ance
Les PMI qui réalisent plus du quart de leur activité à
l’exportation prévoient une hausse de + 2,7 % en moyenne
de leur CA 2012, contre un simple maintien pour les “non
exportatrices” (+ 0,5 %). Les premières anticipent une petite
progression de la demande à court terme, avec un indicateur
des commandes des six prochains mois à + 6, contre - 8 pour
les dernières. En conséquence, les PMI “très exportatrices” sont
assez optimistes quant à leurs perspectives d’activité en 2013
(indicateur avancé à + 44), tandis que celles qui n’exportent pas
sont assez pessimistes (indicateur pour 2013 à + 19).
INDU STRIE
Stagnation de l’activité et ralentissement
de l’investissement
L’innovation(8) donne de meill eures
perspectives pour 2013
Les PMI “innovantes” prévoient une progression de + 2,3 %
en moyenne de leur CA pour l’exercice en cours (après + 9,1 %
en 2011), contre un simple maintien en valeur nominale
pour les “non innovantes” (après + 5,8 %). Les “innovantes”
s’attendent à une certaine tenue de la demande à court
terme, avec un indicateur avancé des carnets de commandes
à l’équilibre, tandis qu’il est négatif, à - 8, pour les “non
innovantes”. Très logiquement, les PMI “innovantes”
conservent un certain optimisme quant à l’évolution de leur
activité en 2013, avec un indicateur avancé à + 37, à comparer
à + 13 seulement pour les “non innovantes”.
(6) Indicateur courant des carnets de commandes : c’est la différence entre les pourcentages des opinions “bien garni” et “faible”.
(7) Cf. définition p. 22. 8 () Cf. définition p. 22.
Indicateurs prévisionnels des PMI
Solde des pourcentages d’opinions
“en hausse” moins “en baisse”
Carnets de commandes A ctivité
des 6 prochains mois en 2013
(Part des PMI concernées) TOTAL T OTAL
“fortement exportatrices” (19 %) + 6 + 44
“moyennement exportatrices” (21 %) 0 - 4 + 30 + 26
“non exportatrices” (60 %) - 8 + 19
“innovantes” (54 %) 0 + 37
“non innovantes” (46 %) - 8
- 4
+ 13
+ 26
L’investiss ement des PMI se stabilise en 2012
après une année de progress ion so utenue
L’indicateur courant du volume d’investissement est nul,
après avoir été très positif en 2011, à + 9 en novembre
et + 15 en mai.
La décélération des investissements est en ligne avec le recul
du taux d’utilisation des capacités de production, qui a perdu
près de 2 points en six mois. À 77,1 % en mai, il est repassé en
dessous de la moyenne de long terme.
Les entreprises exportatrices et innovantes ont des projets
d’investissement en légère hausse en 2012, tandis qu’ils sont
annoncés en diminution chez les autres. Ainsi, l’indicateur
prévisionnel s’établit à + 6 chez les PMI “très exportatrices”
et + 5 chez les “moyennement exportatrices”, contre - 4
chez les “non exportatrices”. De même, les entreprises
innovantes ont un indicateur à + 5, au lieu de - 6 pour celles
qui ne le sont pas.
L’augmentation des effectifs
est en fort ralentiss ement
Dans les PMI pérennes(9), l’emploi progresse depuis fin 2010.
La progression des effectifs a cependant beaucoup ralenti
depuis la fin de 2011, l’indicateur courant de l’emploi ayant
perdu 11 points en six mois, à + 8. À ce niveau, il se situe
légèrement au-dessus de la moyenne des PME (+ 5).
D’un point de vue sectoriel, l’indicateur est le plus élevé dans
les biens intermédiaires (+ 11, après + 23 en novembre) et
les biens d’équipement (+ 10, contre + 17). Il est proche de
l’équilibre dans l’agroalimentaire (+ 3, vs + 24) et les biens de
consommation (- 4, faisant suite à + 10).
Les effectifs sont à peu près stables dans les entreprises
industrielles de moins de 10 salariés (indicateur courant à - 2)
et dans celles de 10 à 19 salariés (+ 4). En revanche, ils ont
poursuivi leur croissance dans celles de 20 à 49 salariés (+ 12)
et surtout celles de 50 à 249 salariés (+ 20).
Les effectifs ont continué de progresser dans les PMI
innovantes (indicateur courant à + 10, contre + 23 en
novembre) et chez celles qui exportent (+ 12, après + 27),
tandis qu’ils se stabilisent chez les “non innovantes”
(+ 4, après + 19) et les “non exportatrices (+ 4 vs + 16).
Les anticipations d’évolution des effectifs en 2013
sont relativement modérées, avec un indicateur avancé
à + 16, à comparer à + 28 en mai 2011. Les intentions
d’embauche l’an prochain sont plus élevées dans les biens
intermédiaires (indicateur prévisionnel à + 22) et plus
faibles dans l’agroalimentaire (+ 4). En termes de taille
salariale, seules les entreprises de 50 à 99 salariés ont des
prévisions d’accroissement de leurs effectifs supérieures
à celles des autres (indicateur à + 26). Enfin, les intentions
d’augmentation des effectifs en 2013 sont supérieures à la
moyenne chez les PMI “fortement exportatrices” (indicateur
avancé à + 30) et chez celles qui innovent (+ 22).
(9) Par construction, l’enquête ne tient pas compte des entreprises ayant disparu par liquidation, cessation simple ou absorption. A contrario, elle ne permet pas non plus de distinguer
l’évolution due à des opérations de croissance externe, c’est-à-dire par absorption de tout ou partie d’autres entreprises le cas échéant.
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 16
TAUX MOYEN D’UTI LISATI ON
DE S CAPACITÉ S INDU STRIE LLES
En % des capacités totales disponibles
80,9
92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
74,4
77,1
78,8
73,3
Moyenne sur longue période = 77,8
72
73
74
75
76
77
78
79
80
81
82
11 12
Source : OSEO
Lecture : En mai 2012, 57 % des PMI ont engagé ou prévu des investissements sur 2012,
contre 60 % en mai 2011 pour cette année-là. En termes de volume d’investissement, 31 %
pensent investir plus qu’en 2011 et 31 % moins, ce qui donne un indicateur prévisionnel du
volume d’investissement nul, inférieur de 15 points à celui de mai 2011.
Source : OSEO
Prévisions d’investiss ement DE S PMI pour 2012
Proportion d’entreprises I ndicateur du vol ume
prévoyant d’investir d’investissement
(rappel mai 2011) (rappel mai 2011)
Agroalimentaire 62 % (63 %) - 3 (- 12)
Biens intermédiaires 57 % (66 %) + 2 (+ 28)
Biens d’équipement 54 % (51 %) 0 (+ 7)
Biens
de consommation 57 % (56 %) - 2 (+ 10)
Ensemble industrie 57 % (60%) 0 (+ 15)










Selon l’indicateur prévisionnel d’investissement pour 2012,
le volume d’investissement a fortement ralenti dans
toutes les branches d’activité industrielles, sauf dans
l’agroalimentaire où il est en voie de stabilisation après
une sensible contraction en 2011.
L’activité a commencé à s’effriter et les
anticipations pour 2013 so nt très so mbres
Les PME du bâtiment s’attendent une baisse de - 0,6 % en
moyenne de leur chiffre d’affaires sur l’année 2012, après une
hausse de + 2,9 % l’an dernier. Les carnets d’ordres sont jugés
insuffisants, avec un indicateur courant à - 7, contre - 2 en
mai 2011. Surtout, les chantiers à venir devraient continuer
à se raréfier, l’indicateur prévisionnel de la demande pour
les six prochains mois étant toujours très négatif, à - 12.
En conséquence, les anticipations pour 2013 sont vraiment
pessimistes, avec un indicateur avancé d’activité à - 6,
à comparer à + 17 pour l’ensemble des PME tous secteurs
confondus.
L’activité est encore plus déprimée dans les travaux publics,
avec une prévision de baisse de - 2,2 % en moyenne du CA en
2012, succédant à une augmentation de + 2,7 % en 2011. Les
carnets de commandes de travaux ne sont pas trop dégarnis,
l’indicateur courant ressortant à - 4, au lieu de - 10 en
novembre. Cependant, la demande est attendue en sensible
recul dans les mois à venir, avec un indicateur prévisionnel
à - 11. De ce fait, les PME des TP ont de fortes craintes de
contraction de leur activité en 2013, avec un indicateur
avancé à - 10, au plus bas depuis cinq ans.
Les entreprises stabilisent leurs effectifs
Au cours des premiers mois de 2012, les PME du bâtiment ont
maintenu leurs effectifs au niveau de fin 2011, l’indicateur
courant ressortant à - 1. Les entreprises des travaux publics
les ont légèrement accrus, avec un indicateur d’emploi à + 8.
De même, à l’horizon 2013, les PME pérennes du secteur
souhaitent maintenir leurs effectifs au niveau actuel, tant
dans la branche du bâtiment, avec un indicateur avancé à - 2,
que dans celle des travaux publics, où il est à l’équilibre.
CONSTRUCTI ON
Activité et situation financière se dégradent
La situation financière se détériore
rapidement
La situation de la trésorerie des PME du bâtiment s’est
nettement tendue au cours des six derniers mois : 48 % des
entreprises indiquent des difficultés, contre 40 % fin 2011.
Les anticipations d’évolution à court terme sont négatives,
avec un indicateur prévisionnel de la trésorerie à - 15, à
comparer à - 14 en novembre et + 3 en mai précédent.
Dans les travaux publics, la situation de la trésorerie récente
est considérée difficile par 41 % des entreprises, proportion
en hausse de 3 points par rapport à novembre et de 6 points
sur un an. En outre, les PME de la branche s’attendent à une
nouvelle augmentation des tensions dans les mois à venir,
l’indicateur avancé de la trésorerie étant très négatif à - 17.
La rentabilité récente est jugée satisfaisante dans les travaux
publics, puisque l’indicateur gagne 10 points en six mois et
se trouve à l’équilibre (20 % d’opinions positives et autant
de négatives). Cependant, du fait du déclin attendu de
l’activité, les résultats financiers de l’exercice en cours sont
pressentis en nette baisse, avec un indicateur prévisionnel de
la rentabilité fortement négatif, à - 25.
Dans le bâtiment, la rentabilité aurait déjà reculé en 2011,
l’indicateur courant perdant 6 points en un an, à - 18 en mai.
Les résultats pourraient de nouveau diminuer cette année,
l’indicateur prévisionnel pour l’exercice 2012 ressortant à -4.
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 17
Co mmerce de gros : le ralentiss ement de
l’activité pourrait réduire une rentabilité
plutôt satisfaisante
Les PME du secteur n’échappent pas à la morosité économique
générale. Elles s’attendent à une forte baisse de la progression
de leur CA, à + 1,7 % en moyenne cette année, au lieu de
+ 5,8 % en 2011. Les carnets de commandes sont peu épais,
l’indicateur courant perdant 5 points en six mois, à - 16.
La demande devrait encore s’affaiblir dans les mois à venir,
l’indicateur prévisionnel des commandes ressortant à - 3.
Les anticipations d’activité en 2013 sont donc modérées,
l’indicateur avancé pour l’année suivante perdant 20 points,
à + 24 seulement.
Les effectifs continuent de progresser, l’indicateur courant
d’emploi ne perdant que 1 point en six mois, à + 13, soit le
meilleur niveau de tous les secteurs d’activité. La tendance
devrait se prolonger en 2013, avec un indicateur avancé
de l’emploi à + 19, juste derrière celui des services aux
entreprises (+ 23).
En mai, 31 % des PME du commerce de gros font part de
difficultés de trésorerie au cours des six derniers mois, sans
changement par rapport à novembre. Cette proportion
est inférieure de 6 points à la moyenne des PME (37 %).
Cependant, les tensions pourraient s’accroître à court terme,
l’indicateur prévisionnel de la trésorerie étant négatif
à - 11, contre - 8 en novembre.
Les résultats de l’exercice 2011 sont assez bien jugés, avec un
indicateur de la rentabilité courante en hausse de 3 points,
à + 9, le meilleur niveau sectoriel. Conséquence du tassement
de l’activité, les perspectives de résultats sont moins bonnes
pour l’exercice en cours, avec un indicateur prévisionnel à - 8.
Co mmerce de détail : la baiss e d’activité
aggrave les difficultés de tréso rerie
Pour la première fois depuis deux ans, le CA de l’année en
cours est attendu en baisse, de - 0,6 % en moyenne, après une
progression estimée à + 1,3 % en novembre pour l’exercice
2011. Les anticipations pour 2013 sont très maussades,
l’indicateur avancé de l’activité étant tout juste positif,
à + 5, au lieu de + 17 pour l’ensemble des PME.
Les effectifs des entreprises pérennes de la branche sont
pratiquement stables depuis un an, après avoir sensiblement
diminué de 2008 à 2010. L’indicateur courant de l’emploi
s’établit à - 2 en mai, après - 3 fin 2011. Ils pourraient
toutefois être légèrement réduits à l’horizon 2013,
l’indicateur avancé de l’emploi étant négatif à - 4,
contre + 13 en mai 2011.
Les tensions sur les trésoreries se sont encore accentuées
depuis novembre dernier, mentionnées par 47 % des
entreprises (+ 4 points). La dégradation pourrait se
poursuivre, l’indicateur prévisionnel demeurant très négatif
à - 21, contre - 22 en novembre précédent.
Les résultats de l’exercice 2011 sont jugés assez insuffisants,
l’indicateur courant perdant 5 points en un an, à - 6.
L’inquiétude est forte pour l’exercice 2012, l’indicateur
prévisionnel de la rentabilité s’affichant à - 20, contre - 3
douze mois auparavant.
Co mmerce et réparation automobile :
la chute des ventes lamine la rentabilité
Dix-huit mois après la suppression de la prime à la casse, et
un recul de - 1,0 % en moyenne du CA en 2011, les PME de
la branche prévoient une accentuation de la baisse en 2012,
à - 2,1 %. Les carnets de commandes se sont fortement
dégonflés depuis fin 2011, l’indicateur courant chutant de
15 points en six mois, à - 47. La demande est attendue à
nouveau en recul à court terme, l’indicateur prévisionnel des
commandes s’affichant à - 21. Les perspectives d’activité
en 2013 sont prudentes, sans excès de pessimisme
toutefois, avec un indicateur avancé à + 8, à comparer
à + 3 en mai 2011.
Conséquence du recul de l’activité, les effectifs ont été
réduits depuis fin 2011, l’indicateur courant de l’emploi étant
négatif à - 8, le plus faible de tous les secteurs d’activité.
Les suppressions de postes pourraient se poursuivre l’an
prochain, l’indicateur avancé étant de nouveau négatif à - 4,
après + 8 en mai 2011.
Cet ajustement des effectifs a sans doute permis d’éviter une
aggravation excessive des tensions de trésorerie : 40 % des
dirigeants annoncent des difficultés sur les six derniers mois,
contre 37 % fin 2011. Ils sont cependant très inquiets pour les
mois à venir, avec un indicateur prévisionnel de la trésorerie
à - 22, au lieu de - 12 en moyenne pour l’ensemble des PME.
La rentabilité dégagée en 2011 est considérée très
insuffisante, l’indicateur courant ressortant à - 18, contre - 2
en moyenne tous secteurs confondus et - 10 dans la branche
pour l’exercice 2010. Les anticipations pour les résultats 2012
sont très pessimistes, avec un indicateur prévisionnel à - 22.
COmmerce
La panne de croissance touche de plein fouet
toutes les branches du commerce
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 18
L’activité replo nge
après deux années de reprise
Le ralentissement général des affaires se traduit bien sûr
par celui de ce secteur. Après + 2,3 % en 2010 et + 6,3 %
en 2011, le CA de 2012 est prévu en recul de - 1,6 % en
moyenne. Les carnets de commandes encore relativement
bien garnis fin 2011 se sont beaucoup amincis, l’indicateur
courant perdant 15 points depuis novembre, à - 23. Ils
devraient toutefois se maintenir à court terme à leur niveau
actuel, l’indicateur prévisionnel se situant à l’équilibre.
Les perspectives de développement de l’activité en 2013
sont cependant ténues, avec un indicateur avancé à + 7,
à comparer avec + 25 en mai 2011.
Les PME des transports ont recommencé à supprimer des
postes pour la première fois depuis la récession de 2008-
2009 : l’indicateur courant est négatif à - 3. Cependant,
les dirigeants souhaitent maintenir leurs effectifs en 2013
au vu de l’indicateur avancé, quasi à l’équilibre à + 1.
Une situation financière fragilisée
par la faibless e de l’activité
Les trésoreries sont un peu plus tendues que fin 2011,
42 % des entreprises annonçant des difficultés en mai contre
38 % en novembre précédent. L’indicateur prévisionnel pour
les mois à venir est négatif à - 12, présageant une nouvelle
dégradation de l’état des trésoreries.
Les résultats de l’exercice 2011 sont estimés très
insuffisants, avec un indicateur de la rentabilité récente à - 17,
moins négatif toutefois qu’en mai 2011 (- 29). Du fait de la
faiblesse de l’activité, les PME craignent une baisse de leurs
résultats en 2012, avec un indicateur prévisionnel à - 13,
contre + 7 en mai 2011.
Rechute de l’investiss ement
Après un fort développement de leurs investissements en
2011, désormais les entreprises les réduisent sensiblement,
l’indicateur du volume d’investissement pour l’année en
cours revenant de + 11 en novembre à - 17 en mai, niveau
le plus faible de tous les secteurs d’activité après celui
du bâtiment (- 21).
L’activité fléchit rapidement
Les prévisions d’activité en 2012 sont en baisse pour la
première fois depuis 2009, avec un recul attendu du CA de
- 1,6 % en moyenne, faisant suite à une hausse de + 2,1 %
en 2011. Les carnets de réservation, le cas échéant, sont au
plus bas depuis trois ans, avec un indicateur à - 26, contre
- 10 en mai 2011. La demande est perçue en repli pour les
mois à venir, l’indicateur prévisionnel étant négatif à - 10.
En conséquence, les entreprises anticipent pour 2013
un simple maintien de l’activité au niveau actuel, avec un
indicateur avancé à + 3, contre + 28 en mai 2011.
Les effectifs so nt réduits
Les créations de postes des deux dernières années font
maintenant place à une réduction des effectifs, l’indicateur
courant d’emploi perdant 10 points en six mois, à - 7, soit
le niveau le plus faible après celui du secteur du commerce
automobile. Les contractions d’effectifs pourraient se
poursuivre en 2013, l’indicateur avancé de l’emploi s’affichant
dans le rouge, à - 6.
Très fortes tensions sur les tréso reries
Les difficultés de trésorerie sont en forte augmentation,
citées par 47 % des entreprises, contre seulement 21 % en
novembre et 35 % en mai précédent. De ce point de vue,
le pessimisme prévaut pour les mois à venir, l’indicateur
prévisionnel restant toujours fortement négatif, à - 12,
contre - 13 en novembre précédent.
La rentabilité dégagée en 2011 est estimée assez
satisfaisante, avec un indicateur quasi à l’équilibre, à - 2,
comme pour l’ensemble des PME. Les anticipations pour
l’exercice en cours sont cependant très sombres, avec
un indicateur prévisionnel à - 25, soit le niveau le plus bas
de tous les secteurs d’activité.
Vive contraction des investiss ements
Après un léger fléchissement en 2011, les investissements
sont prévus en net repli cette année, l’indicateur courant
du volume d’investissement ressortant à - 16, après - 6 en
novembre et + 5 en mai 2011.
TOURI SME
Un secteur très
morose
TRAN SPORT S
Tous les indicateurs
sont à la baisse
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 19
Services aux entreprises :
seules les “innovantes” conservent
un certain dynamisme
Les PME des services aux entreprises(10) dans leur ensemble
prévoient une augmentation de + 1,9 % de leur CA 2012,
après une hausse de + 4,8 % en 2011. La décélération est
beaucoup moins forte chez les entreprises “innovantes”(11)
(+ 4,0 %) que chez les “non innovantes” (+ 0,2 %). Les
premières sont également assez optimistes pour la poursuite
du développement de leur activité en 2013, avec un
indicateur avancé + 44, au lieu de + 15 seulement pour
les secondes.
Les entreprises de la branche ont continué à accroître leurs
effectifs au cours des premiers mois de 2012, l’indicateur
courant ne perdant que 6 points en six mois, à + 12, meilleur
niveau sectoriel avec celui du commerce de gros (+13).
Cet indicateur est à peine supérieur chez les entreprises
“innovantes”, soit + 14 contre + 10 pour les “non innovantes”.
En revanche, celles qui innovent ont de fortes intentions
de recrutement en 2013, avec un indicateur avancé à + 40,
contrairement aux autres pour lesquelles il ne dépasse pas + 9.
29 % des PME des services aux entreprises ont connu des
difficultés de trésorerie au cours des six derniers mois,
sans augmentation par rapport à 2011, ce qui est assez
exceptionnel dans la conjoncture actuelle. Les problèmes de
trésorerie ont été un peu plus fréquents chez les “innovantes”
(32 % vs 27 %). Cependant, les premières craignent moins une
dégradation à court terme, avec un indicateur avancé de
la trésorerie à - 4, contre - 13 pour les “non innovantes”.
Le jugement sur les performances financières de l’entreprise
en 2011 est un peu plus positif chez les “non innovantes”,
avec un indicateur de la rentabilité récente à + 10, que chez les
“innovantes”, où il est ressort à + 4. En revanche, ces dernières
sont nettement plus optimistes quant à l’évolution de leurs
résultats en 2012, avec un indicateur prévisionnel à + 10,
que les “non innovantes” (- 7).
Les services aux particuliers(12)
so nt très affectés par le ralentiss ement
de la conso mmation des ménages
Les PME de la branche prévoient un recul moyen de - 1,4 %
du CA en 2012, après une croissance déjà ralentie à + 2,3 %
en 2011. En outre, leurs anticipations pour 2013 sont très
modérées, avec un indicateur avancé de l’activité peu élevé
à + 12, au lieu de + 29 en mai 2011.
Dans ce contexte d’érosion de l’activité, les effectifs ont
été stabilisés à leur niveau de fin 2011, l’indicateur courant
de l’emploi ayant perdu 3 points en six mois, à + 2. Peu
de créations de postes sont envisagées en 2013, selon
l’indicateur avancé d’emploi tombé à + 6, enregistrant une
baisse de 6 points en un an.
La fréquence des tensions de trésoreries a crû de 5 points
depuis fin 2011, touchant maintenant 40 % des PME du
secteur. De plus, les craintes d’un nouveau durcissement
de la situation de trésorerie sont particulièrement élevées,
l’indicateur prévisionnel tombant à - 24, au plus bas de tous
les secteurs d’activité.
La rentabilité dégagée lors du dernier exercice est considérée
assez médiocre, l’indicateur s’affichant à - 9, contre - 2 pour
l’ensemble des PME. Les dirigeants s’attendent d’ailleurs à un
nouveau recul des résultats cette année, avec un indicateur
prévisionnel légèrement négatif, à - 4.
SERVICE S
Seules les entreprises innovantes
sont confiantes pour 2012
(10) Principaux services aux entreprises : location sans opérateur, services informatiques, recherche et développement, services rendus principalement aux entreprises
(activités juridiques, comptables et de conseil de gestion, activités d’architecture et d’ingénierie, publicité, activités de nettoyage…).
(11) 45 % des entreprises des services aux entreprises figurant dans l’échantillon sont classées “innovantes” et 55 % “non innovantes”. Cf. qualification des entreprises innovantes
dans la méthodologie p. 22
(12) Principaux services aux particuliers : santé, enseignement, activités récréatives, artistiques et sportives, et services personnels (coiffure, blanchisserie…).
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 20
6/Méthodologie
Structure de l’échantillo n
Par taille d’entreprise
43 %
1 à 9 salariés
25 %
10 à 19 salariés
4 %
100 à 249 salariés
22 %
20 à 49 salariés
6 %
50 à 99 salariés
Source : OSEO Source : OSEO
Structure de l’échantillo n
Par secteur d’activité
27 % INDUSTRIE
(12% biens intermédiaires,
8 % biens d’équipement,
4 % biens de consommation
et 3 % agroalimentaire)
15 %
CONSTRUCTION
(13 % bâtiment
et 2 % travaux publics)
26 % SERVICES
(22% services aux entreprises
et 4 % services aux
particuliers, hors tourisme)
21 % COMMERCE
(12 % commerce de gros, 7 % commerce de détail
et 2 % commerce et réparation automobile)
5 %
TRANSPORTS
6 %
TOURISME
L’enquête semestrielle d’OSEO a été initiée en 1985,
le sondage étant effectué chaque année en mai et novembre.
Indicateur ou sol de d’opinion
Les indicateurs calculés en solde d’opinion sont d’usage classique dans
les enquêtes de conjoncture pour suivre dans le temps l’évolution de
l’appréciation des principaux paramètres socio-économiques (activité,
emploi, exportations, investissements…) et financiers (trésorerie, accès
au crédit, rentabilité…).
Ils correspondent à des soldes de pourcentages d’opinions opposées :
- Indicateur en évolution = [(x % “en hausse”) – (y % “en baisse”)] X 100
- Indicateur en niveau = [(x % “bon/aisé”) – (y % “mauvais/difficile”)] X 100
Pour cette 55e édition, 28 000 entreprises de 1 à 249 salariés
ont été interrogées à l’aide d’un questionnaire adressé par
voie soit postale, soit électronique.
L’analyse porte sur les 4 002 premières réponses jugées
complètes et fiables, après relecture et contrôles
systématiques, reçues entre le 7 mai et le 4 juin 2012.
L’échantillon est largement dispersé en termes de taille
d’entreprise, de secteur d’activité et de localisation
géographique. Ceci assure une très bonne représentativité
de la population de référence, constituée par les quelque
1,2 million d’entreprises employant de 1 à 249 salariés
et appartenant à tous les secteurs d’activité, excepté
l’agriculture (champ ICS de l’Insee).
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 21
qualification
entreprises innovantes
Une entreprise est qualifiée “innovante” si elle a réalisé au
moins une des 5 mesures suivantes au cours des 3 dernières
années :
a) financé des frais de recherche et développement (interne
ou externe) ou recruté du personnel de R&D ;
b) acquis une licence d’exploitation d’un procédé ou d’une
technologie ;
c) déposé un brevet, une marque, un dessin ou un modèle ;
d) développé pour le compte de tiers un produit ou procédé
(prestation) nouveau ou significativement amélioré ;
e) commercialisé un nouveau produit, bien ou service, (hors
simple revente de produits nouveaux achetés à d’autres
entreprises et hors modifications esthétiques ou de
conditionnement de produits précédemment existants)
ou utilisé un nouveau procédé (ou méthode) de production,
de commercialisation ou d’organisation. De plus, aucun
produit ou procédé analogue n’était déjà commercialisé
ou utilisé par des concurrents.
Dans l’échantillon, 36 % des entreprises sont “innovantes”
et 64 % “non innovantes”.
déclinaiso ns régionales
Cette enquête a fait l’objet de déclinaisons régionales.
Les tendances 2012 et les prévisions 2013 des principaux
indicateurs sont présentées pour les régions Alsace, Aquitaine,
Bourgogne, Bretagne, Centre, Île-de-France, Languedoc-
Roussillon, Lorraine, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais,
PACA, Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Rhône-Alpes.
qualification
entreprises exportatrices
Sont qualifiées “fortement exportatrices” les 10 %
des entreprises de l’échantillon qui font plus du quart
de leur activité à l’international.
Les “moyennement exportatrices”, réalisant entre 6 %
et 25 % de leur CA à l’export, constituent 13 %
de l’échantillon.
Le solde, soit 77 % du total de l’échantillon, dites
“non exportatrices” par convention, sont les entreprises
qui n’exportent pas (59 %) ou font moins de 6 %
de leur CA à l’international (18 %).
Ces fiches sont consultables sur oseo.fr
OSEO
55e enquête semestrielle
juillet 2012 22
Achevé d’imprimer sur les presses de l’Imprimerie Nouvelle de Viarmes - 95200 Sarcelles - RCS B 628 200 230.
Dépôt légal : juillet 2012. Imprimé en France.
OSEO
27-31 avenue du Général Leclerc – 94710 Maisons-Alfort Cedex
Tél. : 01 41 79 80 00
oseo.fr
Réf. 6801-16 – Juillet 2012 –
Ce document est imprimé avec des encres végétales sur du papier fabriqué à 100 % à base de fibres provenant de forêts gérées
de manière durable et équitable ou contrôlées dans une usine certifiée ISO 14001 & EMAS, par un professionnel labellisé Imprim’Vert
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النقدية للشركات الصغيرة والمتوسطة: وفقا لجيش تحرير السودان، فإنه ليس من الفرح Emptyالثلاثاء سبتمبر 18, 2012 3:24 pm من طرف rakan-jordan

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